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Éric Ciotti et Michel Barnier se lancent à droite, Laurent Wauquiez renonce

Éric Ciotti et Michel Barnier se lancent à droite, Laurent Wauquiez renonce

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Éric Ciotti et Michel Barnier se lancent à droite, Laurent Wauquiez renonce

Publié le : 27/08/2021 – 08:11

Alors que Michel Barnier et Éric Ciotti ont annoncé, jeudi, leur candidature à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2022, Laurent Wauquiez a quant à lui renoncé à se présenter, affirmant ne pas vouloir « ajouter de la division à la division ». 

Le rythme accélère à droite. Laurent Wauquiez a renoncé, jeudi 26 août, à se présenter à la présidentielle de 2022, tandis que Michel Barnier a annoncé sa candidature pour une « France réconciliée » et qu’Éric Ciotti se lançait autour d’un projet de « droite forte ».Alors que sa décision faisait l’objet de toutes les spéculations, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a renoncé à se présenter dans la soirée, estimant que « le moment n’est pas venu » pour lui. »Je ne veux pas ajouter de la division à la division », a-t-il expliqué, en se préoccupant que « les candidatures à la présidentielle à droite se multiplient de façon inquiétante ».Âgé de 46 ans, Laurent Wauquiez s’était astreint à une cure de silence médiatique depuis son départ de la tête des Républicains en 2019, à la suite de mauvais résultats aux européennes.Il a assuré jeudi qu’il s’emploierait désormais à œuvrer « pour l’unité d’une candidature à droite » et à « veiller à ce que la droite assume clairement et fortement ses convictions ». »Un président qui respecte les Français »Deux heures plus tard, l’ancien négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier, a annoncé sa candidature, affirmant au Figaro vouloir être « un président qui respecte les Français et qui fait respecter la France ».Parmi les axes de son projet, il a plaidé sur TF1 pour « limiter l’immigration et la maîtriser », en répétant son idée de « moratoire », et promis de « rétablir l’autorité de l’État », « une justice qui est efficace », « remettre le travail, le mérite au centre de notre société », sans oublier la lutte contre « le changement climatique qui va tout bouleverser ».Michel Barnier, 70 ans, a été député, sénateur, a siégé dans plusieurs gouvernements de droite en France dans les années 1990 et 2000 (Affaires européennes, Environnement, Agriculture, etc.), et a été commissaire européen à deux reprises de 1999 à 2014, avant de piloter les négociations du Brexit à partir de 2016.Son entrée en lice porte à quatre (avec Éric Ciotti, Valérie Pécresse et Philippe Juvin) le nombre de candidats à une primaire de la droite et du centre, que LR se résoudra à organiser si personne ne se détache naturellement. Bruno Retailleau pourrait, lui aussi, très rapidement rejoindre la liste.Éric Ciotti, « pour que la France reste la France »En début de journée, le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, avait créé la surprise en se mettant sur les rangs d’une primaire « pour que la France reste la France » avec « un projet pour plus d’autorité, plus de liberté, plus d’identité ».Ce tenant de la fermeté sur les questions d’immigration – au point de s’attirer des critiques de proximité idéologique avec le RN – avait aussi plaidé pour « qu’on revienne sur le droit du sol au profit du droit du sang, car l’âme française se délite » et pour « l’inscription dans la Constitution de nos origines chrétiennes ». »Je suis de droite, je ne m’excuse pas de l’être », a martelé Éric Ciotti, patron de la plus grosse fédération LR dans les Alpes-Maritimes où les thématiques sécuritaires et migratoires sont particulièrement prégnantes.Le paysage se précise donc à droite, à la veille d’un week-end riche en rentrées politiques : Valérie Pécresse à Brive, Éric Ciotti dans l’arrière-pays niçois, Laurent Wauquiez au mont Mézenc, tandis que Bruno Retailleau, Philippe Juvin et Michel Barnier seront à La Baule.À huit mois du premier tour de la présidentielle, la question du candidat de droite est d’autant moins réglée que Xavier Bertrand, déclaré depuis mars, refuse catégoriquement d’entrer dans un processus de départage.Laurent Wauquiez a, sans le citer, regretté que « certains candidats expliquent qu’ils se présenteront sans accepter de règle commune ». C’est pourtant « une question de loyauté et de confiance réciproques », a estimé Michel Barnier. »S’il y a deux candidats à droite, ce n’est même pas la peine d’y aller, il n’aura aucune chance », a averti Éric Ciotti, confiant qu' »à la fin, il y aura un seul candidat ». Selon un sondage Harris Interactive publié mercredi, la droite ferait 16 % au premier tour avec Xavier Bertrand et 13 % avec Valérie Pécresse.Avec AFP


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